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Faire son pain

31 Août 2017 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

 

J'ai lu beaucoup d'articles sur le sujet de la fabrication du pain à bord d'un voilier.

Les recettes se ressemblent à peu près toutes et les cuissons font une large place à la cocotte-minute.

Pour vérifier grandeur nature, j'ai décidé de me lancer dans la fabrication de mon premier pain à la cocotte !

Le cadre est confortable car nous sommes à la maison pour cette première.

J'ai trouvé dans un magasin Bio une farine boulangère "pain de campagne" et du levain.

J'ai suivi scrupuleusement la recette indiquée sur le paquet de farine, on mélange la farine et le levain, on verse 320 ml d'eau à 25 degrés et on mélange le tout à la main.

Les ingrédients dans le saladier, je plonge les deux mains pour mélanger le tout ! Horreur ça colle et quand je vous dis que ça colle, ça colle. Jeannine qui supervise me dit que j'aurais du me servir que d'une main, cela me réconforte avec mes deux mains dans cette pâte collante.

Après quelques minutes le mélange prend forme et devient un peu moins collant, comme quoi il ne faut pas se désespérer trop vite !

Après un premier temps de repos, pour laisser reposer quelques instants et hydrater les farines, il faut pétrir pendant 5 minutes pour obtenir une boule de pâte bien souple et bien lisse qui ne colle plus. J'exécute ce travail avec une seule main, on ne sait jamais !

La boule de pâte est souple, lisse et à mon goût toujours collante (on vous a épargné en ne vous montrant pas les photos insupportables de mains empâtées)

Deuxième temps de repos, cette fois-ci 30 minutes, saladier recouvert à température de 22 degrés. Passé ce temps on remet la main sur le pâton pour en chasser légèrement l'air qui est entré, après quoi on forme une belle boule que l'on met au repos pour la troisième fois pour la phase d'apprêt qui va durer 3 heures.

Trois heures après la pâte est bien montée, Jeannine prépare le panier vapeur avec du papier cuisson pour y déposer le pâton, je trouve que ça colle toujours, Jeannine me dit de faire confiance à la matière. La cocotte est fermée sans mettre son bouchon et surtout sans eau. Nous voilà parti pour une cuisson qui va durer 10 minutes à feu vif puis 40 minutes à feu léger à l'issue desquelles on tournera le pain pour une nouvelle fois 40 minutes de cuisson.

C'est un très beau pain que l'on découvre à l'ouverture de la cocotte, il est doré et sonne bien quand on le tapote. On va le laisser refroidir tranquillement avant de découper une belle tranche qui sera dégustée nature. Un vrai régal, il est bon, croustillant, parfumé.

 On est assez fier de cet essai, le prochain sera réalisé à bord de Gwendal.

 

la farine utiliséela farine utilisée

la farine utilisée

j'ai pétri la pâte dans le saladier, je vais me faire une planche en mélaminéj'ai pétri la pâte dans le saladier, je vais me faire une planche en mélaminé

j'ai pétri la pâte dans le saladier, je vais me faire une planche en mélaminé

la cocotte pour la cuissonla cocotte pour la cuisson

la cocotte pour la cuisson

et voilà le travail !

et voilà le travail !

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Rencontre au sommet

19 Août 2017 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

Il y a des rencontres extraordinaires et ces moments il faut les savourer tout simplement.

Les moments qui vont suivre ont étés un peu mélangés pour le plaisir de l'histoire mais tous ont réellement été vécus.

Jeannine sur un mât perché attendait son pilote adoré quand soudain la patrouille de France vint  la saluer, deux passages tout de même avec le drapeau bleu blanc rouge.

La gendarmerie est aussi venu voir la belle !

Il est des jours comme celui-là qui sont des moment de simple bonheur.

Incroyable mais vrai, la pratrouille de France au dessus de Gwendal
Incroyable mais vrai, la pratrouille de France au dessus de Gwendal

Incroyable mais vrai, la pratrouille de France au dessus de Gwendal

elle est pas belle la vie !

elle est pas belle la vie !

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Août en Camargue

19 Août 2017 , Rédigé par Claude Publié dans #navigation

Me voilà en route vers le sud, comme à mon habitude, j'ai embarqué des passagers avec

Blablacar. Le trajet est sympa avec trois dames 82, 50, et 30 ans, j'aime bien ces rencontres éphémères.

Ce soir je retrouve ma nièce et son fils, Sandrine et Erwan, au Saintes Maries, Jeannine nous retrouvera un peu plus tard dans la soirée, elle travaillait ce jeudi 10 août.

La météo n'est pas bonne, cela devient pénible !

Vendredi 11 août au soir, je vais récupérer mon fils François à l'aéroport de Marseille, il vient passer une semaine à bord.

Samedi le vent est et la mer sont forts, nous préparons le bateau pour sortir le lendemain.

Dimanche, nous larguons les amarres à 9h45 dans une accalmie, il y a des rafales très fortes.

Devant le port, nous avons du vent établit à 25 nœuds, la montée de la grand voile se fera en deux fois !

Moteur arrêté, Gwendal glisse sur l'eau en direction de Sète, sous grand voile et trinquette. Le génois viendra rapidement remplacer la trinquette. Nous faisons des pointes à 8 nœuds, c'est un régal.

Au travers de Port Camargue, le vent de Nord-Nord-Ouest tombe, puis tourne plein Ouest à 17 nœuds. Nous allons faire du près pour le plaisirs, Gwendal est extraordinaire.

Après un long bord vers Port Camargue, on vire vers les Saintes. Jeannine et Sandrine, nous prépare une omelette avec une ratatouille, elle est pas belle la vie !

Un long bord au portant vers la pointe de Beauduc, puis nous virons vers les Saintes.

Nous avons passé une très belle journée en mer.

 

 

 

 

Sandrine, Erwan, François et Claude
Sandrine, Erwan, François et Claude
Sandrine, Erwan, François et Claude

Sandrine, Erwan, François et Claude

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