Mauvaise météo
Ce troisième week-end de juillet nous sommes aux Saintes Maries, Sandrine et Erwan, ma nièce et son fils, doivent nous rejoindre le vendredi vers midi et le soir ce sont Jonathan et Valérie, le fils de Jeannine et sa copine qui viennent également passer un moment au bateau.
Vendredi matin je finalise l'installation des tables du cockpit.
Erwan me donnera un coup de main pour les ajustements, ensuite je profiterais de sa présence pour changer l'écoute de grand voile, le diamètre 14 coinçait de trop dans les bloqueurs c'est donc du 12 qui prend la relève.
Samedi nous avions prévu d'appareiller, direction vers Sète, la météo annonce une dégradation avec diffusion de BMS pour avis de grand frais de secteur ouest, donc du vent dans le nez en perspective. Ce samedi matin le vent souffle avec des rafales jusqu'à 25 nœuds. Les prévisions annoncent un renforcement du vent. je décide de rester sagement au port. Il n'y aura pas de renforcement de vent bien au contraire !
Pourtant toute la journée les BMS sont diffusés, c'est la première fois que je vois un tel décalage entre les prévisions et la réalité observée.
La déception est encore plus grande, ma sagesse est incompréhensible !
Le bain de mer pris dans l'après-midi ne comblera pas complètement la frustration de tous, seul une glace à l' Abrivado viendra adoucir cette fin de journée.
Dimanche la météo annonce toujours un avis de grand frais, le matin le vent est à peine plus soutenu que la veille, c'est à dire presque rien !
Nous en profiterons pour faire monter Jeannine en haut du mât pour refixer l'antenne VHF
Cela se fera sans succès, d'après Jeannine c'est le pas de vis de l'antenne qui est foutu.
je contacterai l'électronicien pour qu'il me change l'antenne ! ou qu'il trouve une astuce pour la fixer
Cette journée ressemble à la veille, malgré les alertes, pas de coup de vent.
La frustration est à son maximum, heureusement que le vin d'Alsace pour l'apéro adoucit les pensées.
Dimanche soir nous dînerons au restaurant, c'est une grande première nous ne rentrons que lundi matin, je dépose Jeannine à son travail à Montélimar pour 9h00 et ensuite je rejoins la Savoie et mon travail pour 14h00.